• Disparition

    "-Tiens, occupes toi de ça."

    Bien. Je me saisis de "ça"."Ça " a le poids d'un nourrisson. Instinctivement, je le porte comme tel. Il épouse parfaitement la forme de mes bras semblants le bercer. "Ça" est immobile. Paisible. Comme endormi dans ses langes tachées de pourpre. Il paraît être lové affectueusement contre ma poitrine.

    Intriguée, je le tâte avec d'infinies précautions, découvrant une texture similaire à celle d'un corps humain.

    Nous sommes arrivés. Je tire sur la petite porte blanche, à laquelle je fais à présent face, et découvre un monde froid et figé. Avant de l'y déposer précautionneusement, je défais le chiffon qui l'emmaillote et découvre, sans surprise, un morceau de membre rouge.

    "-Bon, passe pas trois heures à foutre la barbaque au frigo. Grouille toi de ramener ton cul!  "

     


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