• L'industrie textile en quelques mots

    Bonjour,

    Avant de te livrer mon message, laisse-moi te dire que tes vêtements te vont à ravir aujourd’hui ! Non, non, vraiment j’insiste ! Et d’où viennent-ils ? D’un magasin ? Non, je te parle de l’endroit où ils ont été créés. Dans un pays pauvre, je me trompe ? Mais sais-tu exactement comment ?

    C’est ce que nous allons essayer de comprendre aujourd’hui. Nos vêtements proviennent majoritairement d’Asie où environ 60 millions d’employé.e.s (dont des enfants) s’activent pour nous les concocter. Ils et elles sont payé.e.s entre 30 et 80 euros par mois, soit entre environ 1 euro et 15 centimes et 3 euros et 7 centimes par longue journée de dure labeur. Ces dernières pouvant grimper jusqu’à 12 heures. Et cela pour un rythme de 6 à 7 jours de travail par semaine et ce, sans jamais de vacances. Même les pauses pour aller aux toilettes peuvent être interdites pour ces esclaves modernes par des patrons souvent violents, insultants et rabaissants. Pour couronner le tout, la sécurité est médiocre aussi bien au niveau des emplois, des locaux ou du matériel fourni pour manipuler des produits toxiques notamment lors de la teinture. Celle-ci engendre beaucoup de maladies graves chez les employé.e.s comme des cancers. De plus, ces firmes ne se préoccupent pas de la pollution des eaux et des sols qu'elles causent et qui contamine des villages entiers.

    De plus, que ce soit des vêtements bas de gamme ou de luxe, le traitement des « sous-humain.e.s » les fabriquant n’est pas meilleur.

    Et je n’ai même pas encore parlé de la souffrance des animaux, comme des moutons dont la quantité de laine est normalement optimale, mais qui, sous l’action humaine, entraîne la mort de nombres d’entre eux pendant les grandes chaleurs. Ils sont castrés, mutilés sans anesthésie, transportés pendant des heures entassés les uns sur les autres et finalement égorgés en étant conscients.

    Je sais pas vous, mais j’ai une envie de me précipiter vers les friperies et les artisans locaux ou simplement de surmonter ce faux besoin que les industries créent en nous.


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