• La génération Z

    Qui sommes-nous ?

    Mais les Z bien sûr ! Charmant petit nom affecté à notre génération (les jeunes nés entre 1995 et 2010) qui se trouve dans la continuité de celui des précédentes à savoir les générations X et Y.

    Ne serait-il pas intéressant de connaître les préjugés que l’on peut avoir à notre égard et surtout de savoir comment les spécialistes de notre génération nous dépeignent ?

     

    Après avoir fouillé un peu partout sur le net (à ce qu'il paraît, nous serions très doué.e.s dans ce domaine alors autant en profiter pleinement ! Et ce, même si nous ne sommes pas réputé.e.s  pour vérifier nos sources) j’ai réussi, plus ou moins bien, à dégager  « nos » principales caractéristiques.

     

    Commençons par ce qui semble avoir eu un impact sur quasiment tous nos rapports avec le monde et les personnes environnantes : la technologie.

    Nous sommes en effet des « digital native » utra connecté.e.s et cela se ressentirait tout d’abord dans notre utilisation des écrans qui serait moins intensive que celle des Y. Ces derniers et dernières sont notamment réputé.e.s pour partager en masse un peu tout et n’importe quoi, alors que nous, nous serions plus sélecti.f.ve.s et préférerions créer ou co-créer comme l’illustre l’exemple des vidéos sur Youtube. Notre utilisation des réseaux sociaux serait donc maîtrisée, et je ne parle même pas de celle de la technologie qui nous permettrait de briller au travail, car, c’est bien connu, nous sommes tous et toutes très compétant.e.s lorsqu’il s’agit de numérique !

    Ah oui, et je parle de « travail » car les seules recherches menées sur notre cas sont majoritairement destinées à des entreprises qui commencent à voir arriver notre génération sur le marché du travail et dans la vie active alors qu'ils ne savent pas très bien comment la cerner. D’après les observations faites, cela pourrait se comprendre, étant donné que nous serions très indépendant.e.s.

    Exemple frappant : l'infidélité à notre poste. Nous devrions en occuper plus d’une dizaine dans notre vie. Voilà pourquoi nous sommes vu comme des zappeurs bien que cette tendance ne se ressente absolument pas dans notre rapport avec nos collègues, amis et notre familles.

    En effet, la hiérarchie est une chose que nous n’apprécierions pas et de même pour les formalités. Cela se ressentirait bien évidemment au sein de l’entreprise où 34% des jeunes interrogé.e.s préfèrent avoir un.e patron.ne-coach qui serait là pour lui donner des conseils, lui fixer un objectif et le ou la laisser travailler, et avec qui il y aurait de la proximité et de l’honnêteté. La confiance et la transparence seraient deux principes très importants pour nous. Bon c’est bien joli, mais, l’on dit également dans la continuité de cette idée, que nous n’aimons pas l’imposture et que donc nous vérifions tout sur le net. Vous êtes convaincu.e.s ?

    Mais ce trait de caractère ne se limiterait pas qu’au monde du travail où nous serions une génération d’autodidactes. Plus compatibles avec les cours magistraux nous voudrions êtres acteurs et actrices de notre savoir.

    Ainsi, nous serions très entreprenant.e.s, dynamiques et impliqué.e.s.

    Des responsabilités supplémentaires ? Pas de soucis !

    De plus, près de la moitié d‘entre nous serait prête à créer sa propre entreprise et nous voudrions majoritairement nous impliquer dans notre société. Mais ce n’est finalement pas si étonnant quand on sait qu’on nous associe à des personnes créatives, réactives, énergiques et adeptes de défis.

    Et de l’énergie, il nous en faut : après tout, grâce à nos nombreux écrans nous serions flexibles dans nos horaires au point de ne plus vraiment faire de distinction entre la vie privée et professionnelle. Néanmoins, nous voudrions avant tout être heureu.ses.x  de nous rendre à notre travail. L’argent est loin d’être une priorité pour nous à côté de notre bien-être.

     

    Nous pourrions supposer qu’une utilisation si fréquente et naturelle de toutes les nouvelles technologies serait une entrave relationnelle, cependant, près de la moitié des Z intérogé.e.s considère le face à face comme le meilleur moyen de communication au travail, bien que la technologie permettrait également pour une partie d’entre eux de mieux travailler en équipe (20%) et d’améliorer la relation avec ses collègues (11%)

    Pour finir sur un trait plutôt positif de notre supposé portrait, nous serions des personnes engagées et attirées par l’éthique et le bien être des autres.

     

    On résume ?

    Indépendance, dynamise, connectivité et engament serait les maîtres mots de notre fameuse génération Z, c’est un peu moins noir que ce qu’on aurait pu imaginer, non ?


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