• Lueur

    Les murs familiers, sur lesquelles nous posons nos yeux, ne sont que les barreaux d'une austère prison. Mais, peux tu apercevoir ces libres sentiers et ces joyeux soleils, tous lacérés par ces barres de fers ? Ne cessons jamais de contempler ces joyaux futurs. Pas même les pas approchants de tes aimants bourreaux ne doivent les décrocher de ton regard.

    Courage, ils pénètrent dans ta cellule. Ils se dressent juste derrière toi.

    N’oublie pas.

    Je sens leurs coups verbaux sur ton cœur. Je les sens le fissurer, te faire chanceler. Mais vous résistez .

    Pas le temps de s'insurger, de briser les barreaux et les chaînes, que les caresses tentent vainement de compenser les éclats fait à ton être.

    Je sais. Tout serait plus simple s'il était permis de détester. Si un jour, la marque rouge sur notre joue n'était plus dissimulable, oubliable, explicable, excusable, il suffirait alors de haïr. De briser les liens beaux d'horreurs nous liant à ces êtres.

    Mais la limite n'est jamais franchie. Cela est mieux ainsi. La haine dégrade le cœur, ce même cœur, que toi, et moi, tentons de protéger de ces perpétuelles blessures et de faire grandir à l'ombre des considérations futures.

    Ouvres les yeux. Ta cellule n'est pas vide : tout n'est pas qu'accessible frustration. Tu y trouveras nombreux outils qui t'aiderons à sublimer le paysage que tu fais croitre à travers ces barres cruelles.


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